| Le concert du 13 juin n'aura finallement pas lieu à la Miroiterie en raison de vives tensions qui se sont manifestées récemment. Tous les concerts qui devaient avoir lieu dans le squat sont pour l'instant annulés et/ou reportés ailleurs... MERCREDI
13 JUIN
DURE MERE (Montpellier) Trio guitare / batterie / bandonéon et bidouillages jouant un truc noisy-folk-trash... Après l'excellent groupe Marvin de Montpellier, voici venu de la même ville du sud cette rencontre diabolique, entre les sonorités tragiques d'un Astor Piazzola dépouillé, et l'improvisation fragile rock aux envolées bruitistes rythmées. Les origines argentines de cette formation (monsieur bandonéon), à rapprocher de leur compagnons d'émigration (Radikal Satan), doivent être manifestement pour quelque chose dans cette transgression nostalgique grinçante qui leur est commune. Un groupe formé récemment à découvrir (ainsi que ses acolytes de SUPPR), c'est la première fois qu'ils jouent à Paris (ils viennent directement depuis Montpellier) et ils n'ont encore rien enregistré. On a eu vent d'un très bon concert à Bordeaux lors de leur passage à la Centrale il y a un an déjà. SUPPR (Montpellier) Duo batterie/guitare ambiance Don Caballero ou Cheval de Frise... Un rythme soutenu, avec des tournures imprévisibles et un son bien rock. Ils sont en tournée avec Dure-mère le temps de quelques dates. OSO EL ROTO (Epineux/Seine) performance de l'Oso... que nous réserve donc ce grand gaillard, touffu et organique, digne héritier des Indiens mystiques latinos, foudroyé par le psychédélisme des grands espaces du rêve américain des seventies ? Bilan
du soir :
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